Nous entendons tous parler depuis deux jours déjà, de l'histoire de la jeune étudiante française : Clotilde Reiss, qui est détenue par les autorités Iraniennes et est accusée d'espionnage !
Voilà que cette jeune universitaire, étudiante en master de politique comparée et qui a d'ailleurs effectuée son mémoire sur l'Iran, se rend dans le pays qui a été le précieux objet de sa recherche, de son travail et de sa réflexion, pour s'immerger dans la culture, mais surtout dans le système éducatif Iranien qui la fascine tant. Elle se rend donc là-bas pour donner des cours de français à l'Université de d'Ispahan, mais voilà que sa « contemplation », sa « fascination » pour la culture du pays, et pour l'un des maillons de ce pays (le système éducatif) va la mêler à une sombre page de l'Histoire et va la conduire tout droit vers un cauchemar dont elle ne connaît pas encore l'issu.
J'ai une pensée toute particulière pour ceux qui décident d'aller réaliser leur rêve et qui vont à l'étranger s'immerger dans une autre culture, qui vont à la rencontre du monde, qui vont travailler et apporter leur savoir à d'autres. Saluons le courage de ces personnes qui tentent l'aventure, saluons leur force de caractère et leur détermination.
J'ai aussi une pensée pour ceux et celles qui ne reviennent pas, victimes d'un pervers, d'un psychopathe, d'un tueur en série ou autres, victimes de la mort tout simplement sous toutes ces formes ou victime de la fatalité comme la jeune Clotilde qui se voit aujourd'hui tributaire d'un lourd fardeau, un fardeau politique qu'elle n'aurait jamais pensé endosser lors de son départ de la métropole, un fardeau indiscutablement ridicule que lui ont conféré les autorités Iraniennes en mal de vengeance contre la France qui a dénoncé certaines vérités dérangeantes : « Fraude » ; Violence qui a causé 20 morts lors le la réélection du président actuel M, Ahmadinejad et bien évidemment la malheureuse volonté de l'Iran de vouloir détenir une arme atomique, sous prétexte de vouloir ériger un programme nucléaire civil.
Voilà autant de points noirs fondamentaux qu'il ne fallait pas accuser, et voilà les raisons pour lesquelles Clotilde est aujourd'hui « kidnappée » si l'on reprend les termes de la langue acérée de Nicolas Sarcozy. Puisse cette langue couper le joug de Clotilde et la rendre saine et sauve à sa famille.